Ces trente dernières années, la recherche en finance comportementale a questionné la rationalité des agents des marchés financiers. L’idée sous-jacente est simple : les investisseurs sont des humains et, à ce titre, sont sujets à des biais cognitifs et émotionnels.
Ces biais, agrégés au niveau d’un marché, peuvent entraîner une déviation du cours de l’indice boursier de référence de ses fondamentaux, c’est-à-dire produire une hausse ou une baisse du cours temporaire qui ne s’explique pas par les anticipations de profits futurs pour les actionnaires ou par les risques associés.
L’humeur dans laquelle un individu se trouve affecte ses décisions et sa performance. Par exemple, les travaux de Nancy P. Rothbard et Steffanie L. Wilk montrent que se lever du bon pied influence l’état d’esprit d’un employé d’un centre d’appel tout au long de sa journée de travail, notamment dans ses interactions avec les clients, et est associé à une meilleure performance.
[...]
>>>>>> Lire l'article entier